vendredi 23 novembre 2012

Préparation des interventions


En résidence sur le territoire de Valenciennes Métropole depuis bientôt deux semaines, Matthieu Husser et Emmanuel Rabu multiplient pour le moment les rencontres avec les acteurs culturels locaux et les équipes enseignantes. 
Après les vacances de Noël commenceront les interventions en classe, la production de gestes artistiques ainsi que la diffusion de leurs oeuvres auprès des publics.

lundi 15 octobre 2012

Rejoignez nous !



En plus de son blog que vous connaissez, l'organisation des résidences A.R.T.S du territoire Valenciennes Métropole a décidé cette année de proposer une page Facebook. 
Son intérêt ? Vous permettre d'être tenu au courant des mises à jour du blog mais aussi recevoir des invitations pour les différents événements qui seront créés autour de la diffusion des oeuvres de Matthieu Husser et d'Emmanuel Rabu. Si vous disposez d'un compte Facebook, n'hésitez donc pas à nous rejoindre, nous sommes ici !

lundi 8 octobre 2012

La presse en parle


Dans son édition du jour, La Voix du Nord annonce la venue prochaine de Matthieu Husser et Emmanuel Rabu sur notre territoire.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir et pouvoir lire l'article.

vendredi 5 octobre 2012

"27ème heure" d'Emmanuel Rabu



Après le plasticien Matthieu Husser la semaine dernière à l'Ecole supérieure d'Art et de Design, c'était au tour de l'écrivain Emmanuel Rabu de se présenter au corps enseignant à l'occasion d'une "27ème heure" se déroulant le 03 octobre dernier au Phénix, scène nationale de Valenciennes. 
Emmanuel Rabu évoqua tout d'abord sa bibliographie. 
"Cargo culte" (Dernier Télégramme, 2007) est un court ouvrage dans lequel l'auteur crée un récit original sur la base d'analogies phonétiques entre l'album de S. Gainsbourg "Histoire de Melody Nelson" d'une part, "La Venus à son miroir" de Diego Velazquez d'autre part et enfin l'histoire réelle du bouchon de radiateur des voitures de la mythique marque Rolls-Royce... 
"Tryphon Tournesol et Isidore Isou" (ed. Seuil) a été conçu en utilisant de fortes contraintes de production. Jouant des registres - essai, récit, poésie -, ce livre dresse un étonnant parallèle entre le père du lettrisme et le fameux professeur Tournesol d'Hergé ! 
Enfin, le dernier livre en date, "Futur Fleuve" (ed. Léo Scheer) se présente sous les dehors d'un récit de science fiction et dépeint un monde dévasté à la géographie et à la biologie incertaines. Le scénario de série B est prétexte à une construction formelle très élaborée (en l'occurrence basée sur la symétrie) et à une langue à la poésie radicale.



Emmanuel Rabu a par la suite présenté en mots, en sons et en vidéos son travail de performeur (association de la poésie de la chorégraphie, poésie sonore, etc) pour lesquels il compose des textes spécifiques ne répondant pas aux mêmes contraintes que les textes publiés.


Enfin il s'est attaché à proposer aux enseignants des pistes de travail qu'il pourrait aborder avec eux et leurs élèves dans les mois à venir : conception d'un roman mural, décontextualisation / recontextualisation de textes préexistants, utilisation aussi bien sémantique que plastique de signes convenus tels que ceux appartenant aux alphabets, techniques du caviardage, du cadavre exquis, du cut-up, de la liste.
Autant de propositions qui, à n'en pas douter, devraient irriguer les établissements scolaires et les structures culturelles du territoire dans les prochains mois.

jeudi 27 septembre 2012

"27ème heure" de Matthieu Husser


Alors que les deux résidences missions ARTS débuteront en novembre prochain, l'un des deux artistes invités, le plasticien Matthieu Husser, animait hier à l'Ecole supérieure d'Art et de Design de Valenciennes une "27ème heure pédagogique" à destination des enseignants. L'objectif : permettre aux différents établissements scolaires du territoire de prendre connaissance de sa démarche et des pistes de travail susceptibles d'être proposées en classe.


Le travail de Matthieu Husser a pour lieu la ville et pour thématiques principales, les mutations de son urbanisme et de son architecture. Oeuvrant le plus souvent sous forme de maquettes et de sculptures, il opte cependant parfois pour des interventions purement chromatiques à même la ville. D'autres fois encore il interroges lettrages, icônes ou encore cartes et plans. 
Sa démarche consiste pour l'essentiel à faire apparaître, à rendre visible ce qui n'est plus ou ce qui est encore à advenir dans la ville ou, a contrario, de faire disparaître ce qui n'est que trop là. Chacune de ses interventions est ainsi pensée sous la forme de décalages apportés à la réalité urbaine de manière à la donner à reconsidérer.


Pour ce faire les modalités ne manquent pas : matérialisation de l'espace urbain vacant, mise à l'échelle réelle de pictogrammes sur les lieux auxquels ils se réfèrent, couleurs appliquées sur façade afin d'évoquer l'aspect visuel passé ou à venir des bâtiments en rénovation, transformation d'enseignes publicitaires... On le voit, le médium adhère ici précisément à la réalité urbaine qu'il s'agit de traiter. 
Nul doute que sur le territoire valenciennois qu'il va sillonner pendant plusieurs mois Matthieu Husser trouvera matière à s'interroger et à nous interroger sur nos lieux de vie... et qu'il saura entraîner dans son sillon les enseignants comme leurs élèves...

mardi 26 juin 2012

Matthieu Husser et Emmanuel Rabu

Les deux créateurs qui seront en résidence-mission ARTS (Artiste Rencontre Territoire Scolaire) sur l'agglomération Valenciennes Métropole de novembre 2012 à avril 2013 sont Matthieu Husser, plasticien et Emmanuel Rabu, écrivain performeur. 


Matthieu HUSSER est né à Colmar en 1972. Il vit à Strasbourg. Il est artiste plasticien. 
Son travail aborde essentiellement la notion de ville, dont il interroge aussi bien les composantes réelles (monuments, sculptures, mobilier urbain…) que les représentations (maquettes, plans, signalétique). Il s’appuie sur la découverte effective de territoires donnés et de leur histoire. En l’occurrence sa récente résidence à la Galerie l’H du Siège de Valenciennes lui a permis une connaissance réelle de l’agglomération valenciennoise. 
Dans le cadre de sa résidence A.R.T.S sur le territoire de Valenciennes Métropole, Matthieu Husser se propose de donner à voir son œuvre existante à l’occasion d’expositions en espaces dédiés. Pour autant il ne s’interdit pas d’intervenir le cas échéant directement sur l’espace public. 
Avec les équipes enseignantes, il projette d’apporter un éclairage nouveau sur des objets et des formes parfois anodines des villes, d’aborder la notion chromatique au travers de l’analyse des couleurs des façades ou encore de revisiter la notion de pictogrammes par le biais de la représentation de monuments imaginaires. Pour ce faire il envisage notamment le parcours dans la ville et l’exploration des quartiers comme autant de préludes à une pratique artistique orientée vers l’interrogation de l’urbanisme environnant. 


Emmanuel RABU est né à Nantes en 1971. Il vit à Montreuil. Il est écrivain, poète et performeur. 
Emmanuel Rabu traite la langue comme un véritable matériau avec lequel il se plaît à jouer. Ses livres abordent la littérature dite de genre (bande dessinée, science fiction, roman d'aventure...) pour mieux en détourner les codes et interroger la matière écrite. 
Emmanuel Rabu s'intéresse à la confrontation entre ce qui ressortit à la culture savante et ce qui appartient à la culture populaire (cf. direction des deux tomes de "Ecrivains en séries" chez Léo Scheer). 
Ses performances, axées sur les mots et la voix, dépassent cependant la simple lecture en ralliant musiques électroniques, percussions ou encore chorégraphie. 
Dans le cadre de sa résidence A.R.T.S sur le territoire de Valenciennes Métropole, Emmanuel Rabu se propose de mettre en place, en sus de performances qui seront proposées hors du cadre scolaire, des gestes artistiques jouant publiquement des mots par le biais de moyens de communication ordinaires (post-it, affiches, etc.) 
Avec les équipes enseignantes, il projette de mettre en place des moyens innovants et ludiques de découverte de la littérature contemporaine et notamment de son propre travail qui puissent convaincre jusqu'au public le plus jeune : poésie sonore, utilisation de la notion de cadrage appliqué au texte écrit, usage de listes, jeux de contraintes formelles (cut-up, compressions, permutations…), articulation de l’écrit et du graphique, tableau de profiler, réécriture, novellisation de séries télé, etc.

lundi 7 mai 2012

Appel à candidature

Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole 
Direction régionale des affaires culturelles du Nord – Pas-de-Calais 
Rectorat de l'académie de Lille 
Inspection académique du Nord 
Conseil général du Nord 

Dans le cadre du programme de résidences-mission d'artistes à des fins d' éducation artistique et culturelle intitulé Artiste rencontre territoire scolaire (A.R.T.S.) un APPEL à CANDIDATURES en vue de deux résidences – mission, est lancé en direction des auteur(e)s et des artistes des arts visuels et sonores.

Animés par la volonté de réduire les inégalités en matière d’accès à l’art et à la culture et d'augmenter ainsi, de manière significative, le nombre d’enfants et de jeunes en âge scolaire concernés, la Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, la Direction régionale des affaires culturelles du Nord-Pas de Calais, le Rectorat de l’académie de Lille, l’Inspection académique du Nord et le Conseil général du Nord ont souhaité s’engager, en partenariat étroit avec les différentes structures culturelles professionnelles de l'agglomération, dans la réalisation de deux résidences-mission d’artistes appelées à se tenir en simultané. 
Afin de renseigner les potentiels candidats quant à l'esprit, aux objectifs et aux conditions propres d'une résidence-mission vous en trouverez, ci-après, une définition et un descriptif. Vous trouverez également une présentation du contexte lié à ce présent appel à candidatures. 

Qu’est ce qu’une résidence-mission A.R.T.S. ? 
Une résidence-mission A.R.T.S. ne se confond nullement avec une résidence de création ou avec la mise en place d'un ensemble d’ateliers de pratique artistique en direction de publics constitués. Il n' y a, en ce type de résidence, ni enjeu de production ni commande d'oeuvre. Il n'y a pas non plus tentation d'engager un(e) artiste dans une posture de professeur ou d'animateur. Il s'agit de proposer à un(e) artiste et à son oeuvre un intense temps de présence, à la durée significative puisque de 16 semaines, d'un. Ceci s'exerçant sur le territoire d’une intercommunalité. 

Enjeux et objectifs 
- Permettre au plus grand nombre d'enfants et de jeunes, et au-delà à leurs familles, d'appréhender la création contemporaine en provoquant la rencontre, la proximité et la familiarisation avec une démarche forte. 
- Contribuer à développer l'esprit critique par le biais de la discussion, d'échanges, de lecture d'oeuvres, par 
- La co-construction aussi de gestes artistiques. 
- Contribuer au développement culturel et artistique du territoire, et plus particulièrement à une éducation artistique cohérente, intercommunale, fédérant et mutualisant les énergies de ses multiples acteurs. 
- Contribuer à réduire ainsi les inégalités en matière d' accès à l' art et à la culture. 

C’est pourquoi, la résidence-mission repose sur une importante disponibilité de l'artiste -résident(e), sur sa mobilité aussi. Car il (elle) est invité(e), par ailleurs, à : 
- donner à voir son travail ; 
- sensibiliser à son processus de création et à sa démarche artistique ; 
- apparaître, comme un catalyseur d’énergies, un développeur d’imaginaires, une personnalité forte portant un regard singulier sur le monde, le questionnant et le re-questionnant en permanence ; 
- être en mesure de fédérer autour de sa présence et de son oeuvre une large communauté scolaire, éducative et culturelle. 

Présentation du programme de résidences-mission 2012-2013 pour la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole 
Le territoire concerné 
Le territoire de résidence est celui de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole. Celle-ci regroupe 35 communes : Anzin, Artres, Aubry-du-Hainaut, Aulnoy-lez-Valenciennes, Beuvrages, Bruay-surl’Escaut, Condé-sur-l’Escaut, Crespin, Curgies, Estreux, Famars, Fresnes-sur-l’Escaut, Hergnies, Maing, Marly, Monchaux sur Ecaillon, Odomez, Onnaing, Petite-Forêt, Préseau, Prouvy, Quarouble, Quérénaing, Quiévrechain, Rombies et Marchipont, Rouvignies, Saint-Aybert, Saint-Saulve, Saultain, Sebourg, Thivencelle, Valenciennes, Verchain-Maugré, Vicq, Vieux-Condé. 
Elle compte une population d'environ 192 000 habitants dont 25 pour cent sont scolarisés. 
Elle est traversée par cinq circonscriptions scolaires : Valenciennes-Centre, Valenciennes-Anzin, Valenciennes- Bruay, Valenciennes-Saint-Saulve, Valenciennes-Condé et très partiellement par une sixième : Valenciennes- Denain. Cela représente pour l'enseignement public et privé : 140 écoles primaires, 37 collèges, 13 lycées généraux et/ou technologiques 11 lycées professionnels, 1 université et plusieurs écoles supérieures d’enseignement. Ces différents établissements ou, pour être plus exact, une partie d'entre eux sont de potentiels lieux de diffusion, de rencontre, d'élaboration et de réalisation de « gestes artistiques ». 
Les structures de loisirs et les associations dirigées vers les enfants et les jeunes, en dehors du temps scolaire, sont également très susceptibles d'être impliquées dans l’action. 
Ce sont aussi, bien sûr, les partenaires culturels du territoire, particulièrement nombreux qui sont invités à l'être. Peuvent être cités notamment : 
- à Valenciennes : le Phénix, scène nationale, le musée des Beaux Arts, la médiathèque, le lieu d'art contemporain l' H du siège, l'espace-théâtre Pasolini, le conservatoire à rayonnement départemental, l'ensemble contemporain Art Zoyd, etc. 
- à Vieux Condé: le Boulon, fabrique nationale des arts de la rue. 
- à Petite-Forêt : l’Espace culturel municipal Barbara 
- à Saint-Saulve : la MJC 
- à Fresnes-sur-l’Escaut : Courants d’Art, le Musée vivant des enfants 
- le Parc naturel régional Scarpe-Escaut 
- sur tout le territoire : les réseaux des écoles de musique et de la lecture publique 
- la bibliothèque départementale de prêt 
- etc. 

Artistes recherché(e)s 
Cette édition 2012-2013 du programme de résidences-mission A.R.T.S. et ce présent appel à candidatures concernent à la fois les auteur(e)s ( tous genres littéraires confondus ) ainsi que les artistes des arts visuels et/ou sonores. 
Ce sont donc deux artistes et/ou auteur(e)s qui vont être retenu(e)s à l'issue de cet appel à candidatures. Les candidat(e)s sont français(es) ou étranger(e)s (en maîtrise de la langue française). Leurs recherches et leurs productions artistiques respectives sont particulièrement traversées par les questions de mémoire, de transition, de circulation. 
L’étendue de la communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, la diversité de ses habitants, de ses espaces et ses évolutions sont autant de caractéristiques susceptibles de nourrir une réflexion autour d’une démarche artistique singulière interrogeant des enjeux sociétaux et environnementaux.
Lors des deux dernières éditions les artistes retenus avaient été invités à organiser leurs présences à partir des thématiques « paysage en mutation » et « d’un point à l’autre ». 
Pour cette troisième édition l'accent sera mis sur la notion d’espace du vécu, sa transformation et son interprétation subjective. 
Il est indispensable, par ailleurs, que les candidat(e)s soient détenteur(trice)s d'un permis de conduire en cours de validité et puisse disposer d'un véhicule. 

Calendrier 
La durée de chacune des résidences est de 16 semaines à raison de cinq à six jours de présence par semaine. 
La période de résidence est prévue du 12 novembre 2012 au 12 avril 2013. 

Plus précisément encore le calendrier est organisé comme suit : 
- 12 novembre au 8 décembre 2012 : rencontres avec les diverses équipes de professionnels et coconstructions de « gestes artistiques », diffusion de l’oeuvre sur le territoire. 
- A partir de la semaine 49, premières réalisations/restitutions de « gestes artistiques » 
- Interruption du 9 décembre 2012 au 7 janvier 2013 
- 8 janvier au 15 février 2013 : poursuite des co-constructions et des réalisations/restitutions des « gestes artistiques ». Poursuite de la diffusion de l’oeuvre sur le territoire. 
- Interruption du 17 février au 3 mars 2013 
- 4 mars au 13 avril 2013 : poursuite des co-constructions et des réalisations/restitutions des « gestes artistiques ». Poursuite de la diffusion de l’oeuvre sur le territoire. 

Déroulé des deux résidences-mission. 
En amont de ces résidences : Chaque résident participera à une animation pédagogique intitulée «la 27ème heure artistique» le mercredi 26 septembre ou le mercredi 3 octobre 2012. «La 27ème heure artistique» permet à un ensemble conséquent d’enseignants de faire connaissance, de manière approfondie, avec le résident et son travail. Cela revêt souvent la forme d’une conférence très illustrée et vivante laissant une part très importante à l’échange. Ces rencontres sont ouvertes aux représentants de toute structure désireuse d’intégrer la démarche des résidences ( associations et structures du hors temps scolaires, structures culturelles, etc ). 
Première phase des résidences (du 12 novembre au 2 décembre 2012 ) : d' une durée de 3 semaines cette phase est constituée de multiples rencontres organisées avec des équipes de professionnels en charge de l'enseignement et/ou de l'éducation: enseignants, conseillers pédagogiques, animateurs, éducateurs, médiateurs, professionnels de la culture, autres artistes, professionnels des collectivités … tous invités à appréhender collectivement la recherche et la production artistique de chaque artiste ou auteur-résident. Ces rencontres peuvent revêtir des formes extrêmement variées afin d'éviter tout caractère répétitif. 
Les diverses équipes de professionnels rencontrées par chaque résident ( par exemple l'équipe pédagogique d'une école ou d'un collège et non un seul professeur ou encore l'équipe d'animateurs d'une structure de loisirs pour l'enfance ou la jeunesse, et non son seul directeur ) sont également invitées, en ces instances ou à leur issue, à évoquer avec celui-ci ou celle-ci la manière dont elles aimeraient faire percevoir, de manière sensible, aux enfants et aux jeunes dont elles ont la responsabilité, la présence de l'artiste et/ou la présence de sa production, de son oeuvre déjà réalisée et disponible. 
Cette oeuvre est diffusée à travers le territoire concerné, en lieux dédiés ou non dédiés. Il est à noter que la diffusion de cette oeuvre gagne à être effective avant le démarrage de la première phase de la résidence à proprement parler. 
Deuxième phase des résidences (du 3 décembre 2012 au 12 avril 2013 avec deux interruptions) : durant 13 semaines, se réalisent toutes sortes d'actions à mener en direction des enfants et des jeunes, actions préalablement élaborées entre chacun des artistes ou auteur(e)s-résident(e)s et les équipes de professionnels. Ces actions que l'on appellera ici « gestes artistiques » sont conçues le plus souvent possible en prenant l'établissement scolaire ou la structure de loisirs pour unité de référence, plutôt que la classe ou le groupe. 

Ces « gestes artistiques » sont également conçus en tenant particulièrement compte des contextes d'exercice des différentes équipes de professionnels ainsi que des différents degrés d'implication des personnes qui les composent, ceux aussi des enfants ou des jeunes dont elles ont la responsabilité. 
Ce sont environ 25 équipes pédagogiques, éducatives ou associatives qu'est appelé(e) à rencontrer chacun(e) des artistes ou auteur(e)s résident(e)s en vue de l'élaboration de « gestes artistiques » durant son séjour. 

A propos des « gestes artistiques » 
Fortement imprégnés de la démarche artistique propre à chaque résident(e) et destinés à en favoriser la familiarisation ou la proximité, les « gestes artistiques » sont toujours conçus afin de faire percevoir, par le plus grand nombre, la singularité et la force de la démarche qui les sous-tendent. Ils peuvent être participatifs ou non, spectaculaires ou modestes, jouant de l'effet de surprise ou, au contraire, très annoncés. Ces gestes, grands ou petits, peuvent s'envisager aussi bien au sein des établissements scolaires, des centres de loisirs, des structures culturelles, que de l’espace public ou de tout autre lieu paraissant approprié à l’artiste-résident et aux divers professionnels avec lesquels il (elle) les aura imaginés. 
Ces formes d'intervention de nature artistique se différencient des traditionnels ateliers de pratique artistique régis par un tout autre cahier des charges et aux finalités différentes. 

A propos du plan de diffusion 
Nul habitant du territoire concerné n’étant censé ignorer la présence des artistes-résident(e)s et de leurs productions artistiques, les différents partenaires s’engagent à les rendre visibles aux yeux de la population, en n'oubliant pas que les enfants et les jeunes sont, dans le cadre du programme A.R.T.S, les premiers concernés. Pour ce faire, les modes et canaux traditionnels et non traditionnels de diffusion des oeuvres sont mobilisés. Une mise à disposition de ressources, d'outils d'information et de communication, d'outils de transmission et d'appropriation est organisée. 
Le principe de résidence-mission implique une importante diffusion de la production artistique déjà réalisée par les artistes/auteur(e)s sélectionné(e)s. Ces dernier(e)s sont invité(e)s à établir une liste des oeuvres disponibles à cet effet pendant la durée de la résidence. Selon la nature de ces oeuvres, productions ou formes, les modalités et lieux de diffusion, les transports, les lieux et conditions, le cas échéant, de stockage sont étudiés et contractualisés avec la structure opératrice. 

Coordination de la résidence
Une cellule de coordination technique composée des partenaires des résidences est d’ores et déjà mise en place. Elle rassemble: le responsable de mission culture ainsi que la chargée de développement culturel de la communauté d'agglomération, le directeur de la structure culturelle opératrice, le représentant de l'enseignement du premier degré, le représentant de l'enseignement du second degré, un représentant de la DRAC Nord-Pas de Calais. 
Cette coordination technique peut faire appel, en cas de besoin à des représentants des structures culturelles du territoire, de la direction régionale des affaires culturelles du Nord-Pas de Calais (DRAC), de la délégation académique arts et culture (DAAC), de la mission culture de l’inspection académique du Nord, du service culture et de la mission jeunesse du conseil général du Nord ainsi qu'à toute personne dont la compétence technique est requise. 
C'est l’association de développement culturel Le Printemps Culturel qui a accepté d'être la structure opératrice pour ces résidences. 
Elle a, de ce fait, pour missions : l'accompagnement des artistes ou auteur(e)s retenu(e)s afin de les guider dans leur découverte du territoire, de veiller aux bonnes conditions de leur séjour et de leur travail, d'organiser avec le concours des services de la communauté d'agglomération et avec le concours des structures culturelles et associatives souhaitant s'associer à l'action la diffusion des oeuvres, de faciliter avec le concours de la cellule de coordination technique les rencontres avec les équipes de professionnels (1ère phase des résidences-mission), d'aider avec le concours des services de la communauté d'agglomération à la réalisation des « gestes artistiques » (2ème phase des résidences-mission). 
Au moment de l’envoi de ce présent appel à candidatures et en vue de la meilleure préparation possible à l'accueil des deux résident(e)s qui seront retenu(e)s ainsi qu'à l'appropriation de leur présence par le plus grand nombre, une information s'élabore à destination des établissements scolaires du territoire à propos des deux résidences-mission et de leurs attendus. Cette information est placée sous l'autorité des responsables académiques, départementaux et locaux de l’éducation nationale. Une information est également lancée par la communauté d'agglomération et la structure opératrice en direction des centres de loisirs et des structures culturelles. 
Une information générale à destination de la population de la communauté d'agglomération, coordonnée par son service communication, est assurée lors des résidences. 

Conditions financières 
Chaque résident bénéficie d'une allocation financière de 12 000 euros (allocation calculée sur la base de 3 000 euros net par mois) prise en charge par la direction régionale des affaires culturelles du Nord-Pas de Calais (DRAC) et la communauté d' agglomération Valenciennes Métropole . Ceci recouvre : 
- son temps de présence et ses interventions auprès des différents publics 
- l'accompagnement de la diffusion des oeuvres 
- ses déplacements entre son lieu d’habitation et le territoire de mission ( à l'exception de 3 aller-retours pris en charge par les partenaires des A.R.T.S. ) 

La direction régionale des affaires culturelles prend également en charge le coût relatif à la tenue de deux «27ème heure artistique» ( une par résident ) qui se tiennent en amont de la résidence. 
Pour sa part, Valenciennes Métropole et ses partenaires prennent en charge, l’hébergement, les frais annexes liés à la diffusion des oeuvres, les frais de déplacement sur le territoire sur la base d'un forfait, 3 allers-retours du domicile personnel de l'artiste au territoire de mission (en raison des 3 interruptions ).
Le rectorat de l’académie de Lille veille à l’accompagnement de ces enseignants s’inscrivant dans la dynamique du programme A.R.T.S. Ceci se traduisant, pour l'enseignement du second degré, par une liaison avec la délégation académique aux arts et à la culture ( DAAC) et le réseau de professeurs chargés de mission auprès des structures culturelles partenaires qui sont situées dans la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole ainsi qu'avec le réseau de professeurs-référents pour la culture au sein des lycées et lycées professionnels. 
L’inspection académique du Nord contribue, par ailleurs, financièrement, dans la mesure des moyens dont elle peut disposer, pour les projets d’action culturelle, à l'achat de matériaux et fongibles nécessaires à la réalisation de gestes artistiques. 

Modalités de candidature 
Les candidatures sont à adresser au plus tard pour le 2 juin 2012 par courriel, de préférence, sous format PDF, à l' adresse suivante : arts.valenciennois@gmail.com (sujet : ARTS suivi du nom du candidat ou de la candidate).
Les candidatures sur support physique sont à envoyer à : 
Association du Printemps culturel 
Directeur de projet, Mr Johan Grzelczyk 
23 rue Paul Eluard BP 45 
59282 Douchy-les-Mines 

Suite à cet envoi, les supports physiques ne seront pas retournés. 

Les dossiers de candidatures devront comporter : 
- des éléments biographiques ( curriculum vitae développé) 
- une présentation illustrée des travaux du candidat ( dossier artistique ) ; 
- un texte de nature à mieux appréhender l’intérêt porté à cette résidence et sa thématique (lettre de motivation) 

NB : il n'y a pas de projet à produire, ce présent appel à candidatures faisant déjà état d'un projet précis aux phases bien définies. La lettre de motivation peut, par contre, évoquer certaines des pistes que l'artiste candidat(e) envisage de proposer aux équipes de professionnels rencontrées en vue de la co-réalisation de gestes artistiques. 

A l'issue d'un processus de pré-sélection effectué par les partenaires du programme des résidences-mission A.R.T.S., il est possible que ceux-ci émettent le souhait d'entretiens avec les candidats(e)s pré-sélectionné(e)s. Si tel est le cas, ces entretiens se dérouleront entre le 11 et le 15 juin 2012.

La commission sera alors en mesure d’annoncer les noms des deux résident(e)s définitivement retenu(e)s avant le 1er juillet 2012. 

Pour plus d'informations : 
Johan Grzelczyk, directeur de projets du Printemps Culturel, 
téléphone: 03 27 43 97 71 
courriel : leprintempsculturel@gmail.com 

Eléments de références: 
- Site internet de Valenciennes Métropole  
- Site internet des résidences, éditions 2011 et 2012 (vous y êtes !)
- Site internet du Printemps culturel 

mardi 1 mai 2012

"Autour de l'eau", la vidéo


Pour clore en images la résidence ARTS de Anthony Rousseau, nous vous proposons de visionner la vidéo réalisée à l'occasion de la restitution du projet Vjing "Autour de l'eau" à l'école Froissart de Valenciennes.

lundi 30 avril 2012

L'art de la copie


Le 20 avril dernier, pour son ultime intervention scolaire dans le cadre de sa résidence ARTS, Marc Helleboid intervenait auprès des élèves d'une classe d'intégration scolaire de l'école Zola de Valenciennes. Exercice classique pour les étudiants des écoles de Beaux Arts, la copie d’œuvre nécessite de grandes connaissances techniques et artistiques. Les élèves s'y sont risqué avec bonheur. Recherche des accessoires, repérage de l'angle, choix de la bonne focale, de la lumière adéquate, direction des modèles, concentration et patience lors des nombreux essais ont permis d'atteindre l'objectif recherché.

dimanche 29 avril 2012

Beau travail aux Beaux Monts

Jeudi 19 avril, Marc Helleboid consacrait sa journée aux différentes classes de l'école des Beaux Monts de Saint-Saulve. 


Classe de Grande Section : Réalité ou fiction? A votre avis, les enfants dorment-ils vraiment ? A partir de l'exposition de Marc Helleboid, les enfants ont travaillé le portrait principalement en dessin, en utilisant les notions de cadre, en travaillant l'expression du visage. Des photos des enfants en gros plans ont été réalisées, puis assemblées sur des affiche en fonction de l'expression du visage. Ce travail a été réalisé en lien avec une autre classe de l'école. 


Classe de CP : J'ai peur ! En photographie, les traits des expressions doivent être exagérés car les photographies ne sont pas contextualisées comme une scène de colère devant ses parent, ou la peur lors d'un violent orage. Les enfants ont pris conscience de cette difficulté et ont réalisé des photographies en gros plan de cinq expressions différentes. Avec Marc Helleboid, ils ont repris ces expressions pour des prises de vues en groupe. 


Classes de CE1 et Classe d'Inclusion Scolaire : Carnaval et déguisements Ce projet photo associe deux classes de l'établissement. Les élèves se sont fait photographier avec des déguisements. Ce travail a notamment permis d'aborder concrètement les notions de cadrage et d'angle de prise de vue. 


Classe de CM1: Studio photo en classe Avec l'aide de leur enseignante, les élèves ont créé un décor modifiable en fonction des sujets à photographier. Placé près d'une porte fenêtre afin d'éviter l'utilisation d'un flash frontal, ce décor a accueilli chaque élève dans la tenue vestimentaire d'un personnage choisi parmi des comtes issus de cultures différentes. Des accessoires sortis d'une boîte du comte personnelle ont été installés dans un arbre magique. Deux poses  et un écrit restituent chacun des comtes. Un vrai travail de Titan ! 


Les sept classes de l'école primaire : Ecrits autour de l'image Toutes les classes ont engagé un travail écrit autour de l'exposition "D'une culture à l'autre" de Marc Helleboid. Ce thème central de l'école pour cette année scolaire a également permis d'inviter des personnes de cultures différentes pour des échanges enrichissants. Des enfants ont réécrit les histoires des personnes photographiées, commenté leur image préférée, interprété les postures des modèles. D'autres ont transmis leur ressenti oralement à leur enseignante qui en ont pris note. Ces productions feront l'objet d'une mise en forme spécifique classe par classe.

samedi 28 avril 2012

Marc et Mathieu

Le 17 avril, Marc Helleboid était de retour à l'école Mathieu de Quinvigny, à nouveau avec autant de projets spécifiques que de classes visitées ! 


Classe des Tout Petits : les enfants ont réalisé des photographies au Phénix. Ils ont choisi le décors ainsi que joué sur les plongées et contre-plongées. Des photographies ont été prises loin du bâtiment qui apparait tout petit, puis devant la façade qui apparait partiellement. Enfin à l'intérieur, les élèves se sont intéressés au mobilier et aux escaliers. Avec Marc, ils ont retravaillé les plans afin de rendre les enfants plus présents dans l'image. 


Classe des Petits : les enfants réalisent des photographies des sculptures se trouvant à proximité de l'école toute proche des Beaux Arts de Valenciennes. Exercice difficile qui nécessite une bonne lumière. En présentant leurs photos, les enfants découvrent qu'avec du soleil, certaines matières se voient bien mieux que d'autres. 


Classe des Moyen : entre sculpture et sentiments... Deux séries ont été réalisées. Des sculptures ont été photographiées par un jour de grand soleil. Les enfants, posant devant ou sur le côté des œuvres, nous donnent l'échelle de celles-ci. La lumière joue un grand rôle dans le rendu des images. Une seconde série permet aux élèves de se montrer avec un copain, une copine, un ami, voire même un amoureux.


Classe des Grands : le portrait sous toutes ses formes Les enfants présentent leurs réalisations. Un travail critique réalisé avant la seconde visite de Marc a déjà permis de classer une profusion d'images. Il y a même une affiche avec les photos ratées. Certaines propositions des enfants ont fait l'objet de séries d'images. La présentation finale se fera sous la forme d'albums. En écho au travail de Marc Helleboid, certaines photos seront présentées en Noir et Blanc, d'autre seront carrées...

vendredi 27 avril 2012

Couleurs, Noir, Blanc Misseron

Le 16 avril dernier, Marc Helleboid intervenait à l'école Blanc Misseron de Crespin : 4 classes, 4 projets différents... La classe de Moyens avaient un projet pédagogique concernant les phasmes. Les enfants ont observé des phasmes dans leur classe puis ont réalisé chacun trois photos en noir et blanc, sous divers angles : une photo des œufs, une autre des bébés phasmes et une troisième des phasmes adultes.
La classe des Tout Petits et Petits : du numérique sur de la pellicule photo... Une belle lumière, un fond neutre et trois expressions du visage pour réaliser des portraits couleur insérés sur une bande de pellicule photo géante.








Une première classe de Grands travaillait quant à elle la thématique du visage "en détail". Chaque enfant a photographié l'oeil d'un camarade. Parfois l’œil droit, d'autre fois l’œil gauche. Puis l'opération a été renouvelée pour la bouche et le nez. Les photos ont été réalisées sans flash. Marc a donné quelques conseils pour éviter les dominantes de couleur. Mais où est l’œil de la maîtresse ? Et celui de Marc Helleboid ?
Enfin une seconde classe de Grands consacrait ses efforts au thème des différences.
En allumant sa chaudière, l'institutrice a brûlé un grand nombre d'allumettes qui ont formé un tas. Seul un bout rouge restait visible sur l'image faite par l'enseignante après que la chaudière se soit remise en marche. Les enfants ont eux aussi créé des différences en partant d'objet de la vie de tous les jours, allant des boîtes de conserve à la vieille machine à écrire à ruban. Les photographies ont été réalisées avec un téléphone portable de bonne qualité. Un programme sélectionné a permis le traitement des images carrées avec un effet de vignettage.

jeudi 26 avril 2012

Autant de découvertes de la photographie que de classes rencontrées


Un artiste (Mar Helleboid), deux écoles valenciennoises (Germaine Coty et Badar), quatre classes et autant de projets distincts... pour une seule journée : vendredi 13 avril 2012.

Ecole maternelle Germaine Coty tout d'abord, une classe de Petits.
Que fait mon doudou ?
Les enfants ont mis en scène leur doudou en choisissant de le représenter à un moment de la journée et dans un lieu précis de l'école.


Ecole Badar, une classe de Tout Petits/Petits.
Que vois-tu ?
Pour commencer, les enfants ont réalisé une photo en noir et blanc à une distance fixe puis ils ont choisi un détail du corps se trouvant sur le visage, les mains ou sur les pieds. Les photographies ainsi réalisées ont été intégrées dans un livre ne laissant donc apparaitre que ces détails devenus presque abstraits que l'on peut alors s'amuser à identifier. Une production ludique à faire découvrir aux autres classes de l'école !


Ecole Badar toujours, cette fois avec une classe de Moyens
Les lettres dans la ville
Il faut d'abord apprendre les lettres de l'alphabet, puis les retrouver et les photographier dans la ville. Non pas sur des affiches - ce serait trop facile ! - mais dans le détail d'un objet. Ainsi l'accroche arrière d'une voiture devient un "j". Une autre photo permettant de voir l'enfant réaliser la photographie laisse apparaitre le contexte de la prise de vue.


Ecole Badar, une classe de Grands/C P pour terminer
Entre réalisme et abstraction, la photographie expérimentale
Les enfants travaillent en photographie sur plusieurs pistes. D'une part le reportage (sur le thème "La classe d'hier et la classe d'aujourd'hui") : interviews, collecte de documents anciens, photos de la classe et des élèves sous divers angles. D'autre part, une recherche est entreprise à partir des pixels générés par l'image numérique.

mercredi 25 avril 2012

Retour d'expérience


" C'est l'histoire de Raphaël, 7 ans, qui était allé visiter une exposition de photos avec sa classe à l'invitation de l'école Germaine Coty de Valenciennes. Puis il rentre chez lui et parle de l'exposition à ses parents. Plus tard, il retourne à l'école Germaine Coty avec son papa pour revoir l'exposition.
C'est ainsi que son papa m'a contacté et m'a invité au collège Carpeaux de Valenciennes pour rencontrer ses élèves de 3e.
Un repas ensemble plus tard nous mettons en place trois heures avec ses élèves pour présenter le métier de photographe, faire de la lecture d'image en lien avec l'épreuve du brevet des collèges et travailler sur le portrait photographique.


Raphaël, fier de m'avoir introduit auprès de son papa, voulait venir, mais le papa n'a pas voulu. Le soir il est venu avec sa maman pour me voir pour la première fois. Demain il retournera à son école Plaine de Mons avec la photo de lui et de moi-même pour la montrer aux enfants qui ont vu mon exposition sans me rencontrer.
Je crois que c'est pour vivre des moments comme celui-là que je suis devenu photographe.
Merci à vous tous.
Marc."

mardi 24 avril 2012

"Convergence 1.0" (version collège de Onnaing) enfin dévoilée


Le samedi 14 avril avait lieu au collège Saint-Exupéry de Onnaing la restitution tant attendue du projet "Convergence 1.0" menée par les élèves grâce à la matrice informatique, technique et artistique qui leur était proposée par Anthony Rousseau. Une expérience humaine et esthétique qui n'aura pas laissé les élèves insensibles.

Une journée à l'école Cariot de Valenciennes


Pour ce qui concerne Marc Helleboid, la journée du 12 avril était entièrement consacrée à l'école Cariot de Valenciennes.
Tout d'abord il rencontrait deux classes de CM1 et de CE2 afin de découvrir le film d'animation qu'ils venaient de réaliser (record battu : 15 600 photographies utilisées !) : tandis qu'une classe a écrit le scénario du film, conçu les décors, les personnages, ainsi que les textes des chansons et les voix off, l'autre s'est chargé de la bande son. Une histoire émouvante agrémentée ce jour-là par les voix des enfants qui reprenaient spontanément et en chœur les chansons pendant la projection du film.

Marc Helleboid intervenait ensuite auprès d'une classe grande section Maternelle. Avec lui les élèves se sont interrogés sur le choix des angles de prises de vue (Plongée/contre-plongée/de face...) avant de passer à l'acte.


Enfin, une ultime classe de Maternelle (Moyens/Grands), a réalisé avec l'aide de Marc une série de photographies noir et blanc en utilisant exclusivement la lumière naturelle filtrant dans l'établissement. Pour ce faire les décors (affiches, tapis de sol, murs unis, pupitre...) avaient été sélectionnés et présentés avec subtilité et les enfants avaient amené des objets personnels révélant un trait de leur personnalité. C'est ainsi que certains d'entre eux n'aimant généralement pas être photographiés se sont montrés impliqués dans un travail où la photographie prenait tout son sens.

lundi 23 avril 2012

On fait connaissance au lycée Wallon


Les lycéens étaient eux aussi concernés par les résidences A.R.T.S. se déroulant sur le valenciennois. Ce ne sont pas les élèves du lycée Wallon de Valenciennes qui nous démentiront, eux qui ont rencontré Anthony Rousseau et découvert ses vidéos le 16 avril dernier.

Portes et sculptures valenciennoises


Le 10 avril dernier à l'école Froissart, tandis que 8 classes de l'établissement ont pu découvrir à loisir les deux expositions de Marc Helleboid présentées, le photographe réalisait avec une classe de CP leur projet intitulé "Montre-moi ta porte !".
Pour ce faire, les enfants ont sillonné leur quartier et se sont fait photographiés devant la porte de leur immeuble, de leur maison ou dans un endroit qui leur plaisait au gré de la promenade. Ils ont relevé photographiquement la plaque de la rue ainsi que des détails intéressants. Accessoirement, ils savent maintenant pourquoi un vrai écusson de Valenciennes doit comporter deux cygnes...


Par la suite, Marc Helleboid a emmené les élèves de CE1 et de Classe Internationale 2 pour une visite guidée (et photographiée !) des statues peuplant l'espace public valenciennois. Les enfants ont ainsi réalisé des parcours découverte dans la ville à la recherche de statues en compagnie d'une guide de l'Office de tourisme. Chacun pose devant sa statue préférée. Un texte explique la symbolique de la statue, la raison du choix ou la pose prise.


Enfin, pour être tout à fait complet au sujet des multiples projets mis en place par les enseignants de l'école Froissart à l'occasion de la venue de Marc Helleboid, il convient également de souligner le travail réalisé par une classe de CP/CE1 et questionnant le portrait : "Du dessin en couleurs à la photo en noir et blanc".
Afin de réaliser ce geste, les enfants ont travaillé l'expression du visage et déterminé la distance nécessaire pour obtenir un portrait qui permette de bien voir le visage, comme dans le dessin réalisé par un de leurs camarades.

samedi 21 avril 2012

Supprimer les distances à Fresnes comme à Marly


Le 5 avril, Marc Helleboid était de retour à l'école Pierre et Marie Curie de Fresnes sur Escaut. Les élèves des six classes (du CP au CM2) ont tous, depuis sa dernière visite, eu l'occasion de découvrir ses deux expositions présentées au Musée Vivant des Enfants et au quARTier de la ville. Pour cette ultime rencontre ils ont investi la cour de récréation pour expérimenter la perspective tout en posant sur différents plans de l'image.


Même jour, presque même nom d'école (ici Marie Curie est non accompagnée de Pierre), mais autre projet pour un autre groupe d'élèves, à savoir ceux de l'école de Marly.
Les quatre classes concernées se sont orientées vers le quartier des Floralies qui fête cette année ses cinquante ans. Un travail de collecte de documents anciens a été réalisé et des sorties dans le quartier avaient été programmés en amont. Commerçants, jardiniers, habitants ont été interrogés et photographiés. Des passages écrits accompagneront ces différentes photographies... "à la manière de" Marc Helleboid !


Alexandre le Géant avance à grands pas sur Crespin


La restitution du projet "Alexandre le Géant" mené depuis le début de la résidence ARTS d'Anthony Rousseau par les enfants de l'école Bellevue de Crespin est imminente. En effet l'artiste était de rétour dans l'étblissement le 12 avril dernier pour y diffuser les saynètes filmées et jouées par les enfants lors de sa précédente intervention et qui constitueront la vidéo finale quand la bande son, également concoctée par Madame Braat et ses élèves, aura été calée sur les images.

vendredi 20 avril 2012

Apprentis reporters d'Anzin et de Sebourg


Le vendredi 30 mars, Marc Helleboid découvrait le travail réalisé par les élèves de CM2 de l'école Jean-Baptiste Carpeaux d'Anzin qui ont mené à bien leur projet portant sur leur propre quartier.


Deux approches se complètent en utilisant la photographie à l'extérieur et la vidéo à l'école. Pour les prises de vues les deux classes ont travaillé ensemble. Des rendez-vous ont pris, des questionnaires élaborés, des sorties de classes organisées : une vraie démarche de reporters !


Pour leur part, les élèves de CE2 de l'école primaire de l'Aunelle découvraient le même jour les expositions "La grâce de l'oubli" de Marc Helleboid et "Temps libre, présent et à venir" présentées à la Maison communautaire de Sebourg par d'autres élèves.


Un véritable tour de force puisque ceux-ci, après avoir réalisé un auto-portrait sur le thème "Plus tard, je serai...", sont allés à la recherche de Sebourgeois investis dans la vie sociale et culturelle de leur commune. Certaines personnes sont venues à l'école. Pour les autres, les jeunes reporters sont partis à leur rencontre avec leur appareil photo !

Brainstorming et Vjing pour les élèves du CAPEP d'Anzin


Malgré l'intitulé de ce billet il se s'agissait pourtant pas d'un cours d'anglais !
Le 11 avril dernier, après avoir passé la matinée à l'école de Beuvrages, Anthony Rousseau poursuivait son travail de recherche d'images sur internet ainsi que de test de l'interface Vjing avec les élèves du CAPEP d'Anzin. Encore un projet novateur qui devrait aboutir dans les tout prochains jours (bien entendu, on vous tient au courant !).

jeudi 19 avril 2012

Amitié et expressivité à l'école Joliot Curie de Beuvrages


C'est quoi l'amitié ? Et comment la présenter sur une image ?
Certains élèves de l'école Joliot Curie de Beuvrages montrent leur travail à ce sujet à Marc Helleboid le 29 mars dernier. L'arrière-plan, la lumière, les enfants avec lesquels on veut se faire photographier ont été soigneusement choisis. On utilise un pied et c'est un autre enfant qui appuie sur le bouton. Pendant la présentation, les élèves expliquent ce qu'ils ont voulu dire... et Marc Helleboid ne donne pas toujours le même sens aux photos.


Une seconde classe du même établissement a quant à elle choisi de traiter le thème du cri à l'occasion de la résidence de l'artiste.
Les enfants présentent leur album illustré dans lequel figure une image de reportage, un portrait individuel représentant l'enfant poussant un cri. Avec l'ordinateur l'image devient rouge et on lui applique une distorsion verticale qui donne un effet étrange et très expressif.